Afghanistan, le pot aux roses
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Afghanistan, le pot aux roses
Des décennies que cette question, sempiternelle et déroutante,
torturait bien des esprits. Mais pourquoi donc, les russes tout d’abord,
voilà plus une vingtaine d’années, puis les amerloques et avec eux bon
nombre d’européens dont les français, autant d’armadas fortement armées,
ont débarqué en Afghanistan pour en découdre avec des « hordes de
tyrans » disait-on, dans un pays au relief et aux mœurs au parfum de
Moyen Age ? Mais pourquoi donc ont-ils été là-bas, dans ces déserts et
ces montagnes ? Contre la burkha, pour la cocaïne, la libération de la
femme, au nom du Christ ou de la Démocratie, pour débusquer Ben Laden et
venger le 11 septembre ?
Que nenni. Pour le fric. Uniquement le fric. Les richesses si vous
préférez. Car cette contrée serait immensément riche.
C’est le New York Times, relayé en France par le Figaro,
qui a dévoilé lundi, le pot aux roses. Selon une petite équipe de
géologues – américains cela va de sois lorsqu’il s’agit de chercher des
dollars – agissant pour le compte du Pentagone (l’armée en quelques
sorte), le sous sol de l’Afghanistan abriterait des réserves
« gigantesques de minerais ». Ces experts auraient été jusqu’à évaluer
le montant de ces réserves, non pas en tonnes mais en dollars. Plus « de
mille milliards » de biftons verts.
Il y aurait des tonnes et des tonnes de fer, cuivre, cobalt, or,
mais aussi de métaux très recherchés de nos jours comme le niobium ou le
lithium. Deux cornes d’abondance susceptibles de faire, dit-on, du pays
le leader mondial, « l’Arabie Saoudite du lithium » aurait même affirmé
les experts de la bannière étoilée, devant la Colombie (tiens, tiens,
encore un pays sur lequel veille jalousement les States qui disent y
lutter contre la subversion et la…drogue). Le lithium est utilisé dans
la composition des batteries des téléphones portables ou des ordinateurs
et le niobium rendrait l’acier « supraconducteur ».
Le quotidien yankee reconnait que ces recherches puis découvertes
ont démarrées à partir de cartes géologiques établies par des experts
russes lors de l’occupation du pays par les troupes soviétiques. Ces
cartes auraient été cachées après la victoire des talibans pour resurgir
depuis peu, provoquant bien entendu la naissance de nombreuses
convoitises, notamment celles de la Chine, l’Inde ou de la Russie. La
Chine aurait déjà pris pied en investissant 4 milliards de dollars dans
une mine de cuivre au sud de Kaboul.
Si on ajoute à cette liste de prédateurs, les nations belliqueuses
qui occupent actuellement le terrain, on peut sans risques affirmer que
les pauvres afghans ne sont pas sortis de l’auberge et que la liberté
que les uns et les autres de leurs soi-disant amis leur proposent n’est
qu’un funeste leurre..
torturait bien des esprits. Mais pourquoi donc, les russes tout d’abord,
voilà plus une vingtaine d’années, puis les amerloques et avec eux bon
nombre d’européens dont les français, autant d’armadas fortement armées,
ont débarqué en Afghanistan pour en découdre avec des « hordes de
tyrans » disait-on, dans un pays au relief et aux mœurs au parfum de
Moyen Age ? Mais pourquoi donc ont-ils été là-bas, dans ces déserts et
ces montagnes ? Contre la burkha, pour la cocaïne, la libération de la
femme, au nom du Christ ou de la Démocratie, pour débusquer Ben Laden et
venger le 11 septembre ?
Que nenni. Pour le fric. Uniquement le fric. Les richesses si vous
préférez. Car cette contrée serait immensément riche.
C’est le New York Times, relayé en France par le Figaro,
qui a dévoilé lundi, le pot aux roses. Selon une petite équipe de
géologues – américains cela va de sois lorsqu’il s’agit de chercher des
dollars – agissant pour le compte du Pentagone (l’armée en quelques
sorte), le sous sol de l’Afghanistan abriterait des réserves
« gigantesques de minerais ». Ces experts auraient été jusqu’à évaluer
le montant de ces réserves, non pas en tonnes mais en dollars. Plus « de
mille milliards » de biftons verts.
Il y aurait des tonnes et des tonnes de fer, cuivre, cobalt, or,
mais aussi de métaux très recherchés de nos jours comme le niobium ou le
lithium. Deux cornes d’abondance susceptibles de faire, dit-on, du pays
le leader mondial, « l’Arabie Saoudite du lithium » aurait même affirmé
les experts de la bannière étoilée, devant la Colombie (tiens, tiens,
encore un pays sur lequel veille jalousement les States qui disent y
lutter contre la subversion et la…drogue). Le lithium est utilisé dans
la composition des batteries des téléphones portables ou des ordinateurs
et le niobium rendrait l’acier « supraconducteur ».
Le quotidien yankee reconnait que ces recherches puis découvertes
ont démarrées à partir de cartes géologiques établies par des experts
russes lors de l’occupation du pays par les troupes soviétiques. Ces
cartes auraient été cachées après la victoire des talibans pour resurgir
depuis peu, provoquant bien entendu la naissance de nombreuses
convoitises, notamment celles de la Chine, l’Inde ou de la Russie. La
Chine aurait déjà pris pied en investissant 4 milliards de dollars dans
une mine de cuivre au sud de Kaboul.
Si on ajoute à cette liste de prédateurs, les nations belliqueuses
qui occupent actuellement le terrain, on peut sans risques affirmer que
les pauvres afghans ne sont pas sortis de l’auberge et que la liberté
que les uns et les autres de leurs soi-disant amis leur proposent n’est
qu’un funeste leurre..
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